Valérie Gavaret - Sophrologie & formation

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Valérie GAVARET

Sophrologue à Fontainebleau

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Code de déontologie

28/12/2023

Code de déontologie

Annexe A - (normative) Code de Déontologie

Le présent code de déontologie est établi dans le cadre de la norme AFNOR NF S 99-805 Qualité de service du sophrologue ".

 

• Le sophrologue qui ne respecte pas le présent code de déontologie ne peut pas revendiquer être en conformité avec la norme NF S 99-805 .

Il constitue la référence commune des sophrologues se déclarant en conformité avec la norme.

Il définit leur engagement envers le public, les clients et la profession.

Il s'applique sans exception quel que soit le cadre d'exercice.

 

• Le sophrologue est tenu d'exercer dans le respect des lois et règlements en vigueur.

Le sophrologue s'engage à respecter la liberté, la singularité et la dignité de chacun. Il veille à protéger l'intégrité physique et psychique des personnes sous sa responsabilité.

Il s'interdit toute propagande ou prosélytisme religieux ou idéologique au sein de son cabinet, ainsi que sur les lieux de ses interventions. Le sophrologue veille au respect de ces principes au sein de la profession.

Le sophrologue est tenu au respect absolu de la confidentialité professionnelle pour tout ce qui lui est confié dans l'exercice de sa profession.

 

 S'il conduit des séances collectives, il informe les participants du respect de la confidentialité qui s'applique à chacun d'eux

La confidentialité doit être levée à partir du moment où il repère ou identifie que son client est en danger, notamment en cas de dérive sectaire, de violence, ou de manipulation.

Le sophrologue s'engage à ne faire référence qu'au statut que lui confère la formation de sophrologue qu'il a suivie et validée. Il s'engage ainsi à respecter les limites de ses compétences et à orienter les clients vers un autre professionnel si cela s'avère nécessaire. Il ne se substitue donc en aucun cas à des professionnels de santé, il ne prodigue ni diagnostic, ni prescriptions médicales et n'interfère jamais dans les traitements médicaux en cours.

 

• Le sophrologue s'engage à actualiser régulièrement son savoir et ses compétences afin de répondre aux attentes du public et aux évolutions de la sophrologie.

Le sophrologue s'engage à respecter les concepts et principes généraux de la sophrologie. Il s'engage également à ne pas la dénaturer.

 

• Le sophrologue diffuse des offres claires et compréhensibles par le public

Ces offres doivent définir les modalités d'accompagnement, les objectifs visés ainsi que le tarif de la prestation.

Le sophrologue s'engage à ne pas diffuser d'informations pouvant induire en erreur ses clients, le public et les médias, ou nuisant à l'image de la profession.

 

• Il veille également à user de son droit de rectification auprès des médias afin de contribuer au sérieux des informations communiquées au public sur la sophrologie.

Le sophrologue s'engage à entretenir des relations confraternelles, respectueuses et courtoises avec ses pairs.

Le sophrologue collabore, en accord avec la personne concernée, avec les autres professionnels également impliqués dans le processus d'accompagnement.

 

 

Norme AFNOR et certification

04/07/2023

Norme AFNOR et certification

Objectifs :

- définir un niveau de qualité de service du sophrologue intelligible par tous, débarrassé de tout jargon professionnel.

- informer et rassurer les clients, particuliers comme professionnels, et les commanditaires potentiels

- (espérer) harmoniser les pratiques.

Cette norme établit donc un cadre de référence minimal sur lequel les différents acteurs de la profession sont parvenus à trouver un consensus. Et c’est bien tout.

 

C’est tout et pourtant ont commencé à fleurir des audits de certification proposés aux sophrologues afin d’attester qu’ils ou elles respectent bien les différents critères définis par cette norme. Super, me direz-vous, ça va dans le sens de la professionnalisation ! Cela dépend de quoi l’on parle. La norme, oui, assurément. Le travail qui a permis sa rédaction et les travaux à venir, qui présideront très probablement à son évolution, ont au moins eu le mérite d’asseoir les différents acteurs de la profession à une même table et de les faire dialoguer. Côté certification, c’est autre chose : ces certifications sont des produits vendus aux sophrologues par un organisme qui ne bénéficie d’aucune accréditation ni délégation des pouvoirs publics. D’ailleurs ce processus de certification ne concerne en aucune façon les pouvoirs publics – et pour cause : cette norme n’émane pas d’eux et n’a rien de réglementaire. Elle n’est donc pas contraignante. Ce processus de labellisation ne relève pas non plus d’un organisme certificateur indépendant, dépourvu de tout intérêt dans la profession et qui pourrait ainsi se prévaloir d’une certaine impartialité.

 

Imaginons néanmoins que je souscrive à l’une de ces offres de certification… Je vais constituer un dossier qui sera étudié par une commission des certifications, qui dépend, rappelons le, d’un seul des organismes représentatifs de la sophrologie. Celle-ci va décider des modalités de l’audit. Pour me préparer à cette certification, je peux opter pour une demie-journée de diagnostic, en distanciel, au prix de 150 €. Puis viendra l’audit lui-même, réalisé sur une journée… uniquement en distanciel aussi ! Il m’en coûtera 400 €. Pour deux ans. 200 à 275 € par an, donc, pour une certification qui ne garantit pas pour autant qu’une fois la certification en poche - et un joli logo apposé - ce qui est proposé dans l’intimité du cabinet ou le cercle fermé d’un groupe, est bien de la sophrologie. Et encore moins une pratique sophrologique qui fasse sens et reste centrée sur la ou les personnes concernées. Tant qu’il y a de la sophrologie dans l’accompagnement, rien dans cette certification ne garantit qu’on ne va pas se livrer à des mélanges du genre sophrologie et pierres de lune ou sophrologie et poudre de perlimpinpin. Rien ne garantit non plus que le ou la sophrologue conserve bien une posture sophrologique solidement adossée à un positionnement phénoménologique, alors même que cette approche philosophique constitue le socle de la méthode. Bref, une fois le certificateur – virtuel - reparti, aucune garantie de qualité de service réelle

 

Et si quelque chose cloche, que le ou la sophrologue vous vend autre chose que de la sophrologie, par exemple ? Eh bien n’espérez rien du côté de cette norme, la profession de sophrologue étant, hélas, toujours non-réglementée. Il n’existe pas non plus d’Ordre des Sophrologues auquel vous pourriez adresser un signalement. Donc même si votre sophrologue venait à perdre le précieux sésame en question, rien ne lui interdirait de continuer d’exercer – deux fois hélas. Concrètement, votre seul moyen de lui demander des comptes sur sa pratique – autrement dit sur ce qu’il ou elle vous vend comme service en relation d’aide - réside dans l’obligation, légale cette fois, faite aux sophrologues de souscrire à un dispositif de médiation à la consommation et d’en faire mention explicite en différents lieux, comme dans leur cabinet, sur leur site internet ainsi que sur leurs factures.

 

Mais puisque cette norme AFNOR existe, utilisons la ! Dans les billets à venir sur ce blog, je vous informerai des critères que contient la norme NF S99-805. Ainsi, vous pourrez observer si votre sophrologue la respecte. Et dans le cadre de relations B2B, vous verrez qu'il est tout à fait possible de rédiger un contrat de prestation de service en s’appuyant sur les termes de cette norme. Nous reparlerons donc de certification relative à cette norme le jour où elle sera éventuellement rendue d’application obligatoire par arrêté ministériel 1. Reste à savoir par quel ministre... La norme devra alors être accessible à tous et ce gratuitement, ce qui n’est même pas le cas pour le moment.

 

1. Décret n°2009-697 du 16 juin 2009 relatif à la normalisation - Article 17. 

https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000020749979

Prêt.e pour une aventure dont vous êtes le héro ?

05/06/2023

Prêt.e pour une aventure dont vous êtes le héro ?

Imaginez : Madrid, 1960. Le jeune Dr Alfonso Caycedo fonde le Département de sophrologie et de médecine psychosomatique, nourri de l’espoir de redonner du pouvoir d’agir à ses patients. Il vient tout juste de créer la première version de la sophrologie et n’aura de cesse de travailler à concevoir une méthode qui permette aux pratiquant.e.s, même en dehors de tout contexte médical, de mettre leurs propres conditionnements entre parenthèses, d’apprendre à mieux se connaître, à développer leurs capacités et les valeurs  qui donnent du sens à leur existence. Mieux se connaître : si c’était ça, la clé de voûte  de la sophrologie ?
• Mieux se connaître grâce à un travail d’équipe avec son ou sa sophrologue car sans votre concours plein et actif, nous autres sophrologues ne pouvons pas grand-chose. Le ou la sophrologue apporte ses savoir, savoir-être et savoir-faire professionnels. Il ou elle  occupe une position de guide, celle du guide de montagne qui va faire en sorte que votre ascension se déroule dans les meilleures conditions possibles, au bon moment, en utilisant les équipements et les techniques adéquat mais qui ne peut la faire à votre place. Pour en tirer le vécu et des enseignements qui vous fassent progresser, il s’agit de vous impliquer. En sophrologie, c’est pareil. Les sophronisant.e.s apportent leur envie – voire leur besoin - de changer un moins un petit quelque chose dans leur mode de fonctionnement, leurs motivations à le faire, leur implication en temps, en énergie - et en argent. Ils ou elles viennent également avec leur singularité, leurs ressources, leur richesse intérieure, autant d’éléments qui vont nourrir le processus sophrologique. Notre approche est centrée sur la personne à tous les niveaux, y compris dans le fait, pour chaque pratiquant.e, de « décider librement de s’impliquer dans l’entraînement de sa conscience.» (1) Ou pas… 

• Mieux se connaître grâce à une vaste palette de techniques agissant comme des révélateurs qui permettent de faire apparaître ou de raviver les ressources et les capacités qu’héberge votre conscience. Souvent, celles-ci sont tellement bien planquées au fin fond de vos archives intérieures que vous avez oublié jusqu’à leur existence et ne savez plus que vous pourriez les mobiliser dans la situation qui vous occupe.
• Mieux se connaître, chacun.e à son rythme, en partant de là où vous en êtes de votre vie au moment où vous commencez votre parcours sophrologique et en respectant le rythme auquel vous pouvez progresser. Si votre parcours sophrologique vous donne la sensation d’avancer à marche forcée, c’est peut-être que votre sophrologue n’est plus centré.e sur votre personne mais sur la méthode elle-même. Votre guide dans les montagnes de la Vie est alors motivé.e par le fait de réaliser l’ascension telle qu’elle a été prévue sur le papier. Ou telle qu’elle est décrite dans son manuel de formation... Votre progression n’est plus son souci premier. Le ou la sophrologue à qui vous avez accordé votre confiance doit respecter vos capacités d’intégration et de progression et ainsi vous permettre de renouer avec votre temps propre, c’est-à-dire votre expérience singulière du changement.
La sophrologie, c’est en somme un voyage dans lequel vous ne vous engagerez ni seul.e, ni n’importe comment. Vous serez accompagné.e et apprendrez à vous approprier des techniques qui deviendront vos savoir-faire. Un voyage pendant lequel vous allez apprendre à alléger votre sac à dos de tout un tas de choses désormais encombrantes et à envisager le voyage de façon opti-réaliste. Avec ce mélange de réalisme de terrain qui vous fait dire que cela ne va pas forcément être simple, et en même temps, de confiance en votre capacité à atteindre l’objectif que vous vous êtes donné. Une exploration de territoires, nouveaux et connus, qui vous permettra de (re)découvrir vos ressources, conquérir de nouvelles capacités et transformer votre relation à vous-même. Une aventure dont vous êtes le héros.

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1.  Caycedo, N. (2022). Alfonso Caycedo. Le parcours hors du commun du créateur de la sophrologie (3e édition). Éditions Sofrocay. (p. 100)

La pratique personnelle, élément clé de l'autonomie

15/12/2022

La pratique personnelle, élément clé de l'autonomie

 Une certitude dans le domaine : attendre les circonstances parfaites est le moyen le plus efficace de... ne pas s’entraîner. 
Comme la vie quotidienne nous sert rarement ces conditions idéales, autant apprendre à faire avec ce qu’elle nous présente. Faites ce que vous pouvez, même imparfaitement mais faites-le. Créez les conditions d'entraînement les meilleures possibles. Donnez le meilleur de vous-même et évitez de vous décourager – ou de vous dévaloriser – si le résultat n’est pas parfait. Il n’y a pas de perfection à atteindre. Les enjeux sont ailleurs : vous éclairer sur votre propre fonctionnement, valoriser les ressources qui vous permettent d’aller vers un mieux-être et développer des capacités pour aller de l’avant. Vous remettre en mouvement dans votre propre vie, en somme. Vous allez vous améliorer au fur et à mesure de votre pratique. Et même lorsque l’on est super-entraîné, il y a des jours fastes où l’on fait de soi à peu près ce que l’on veut, et des jours moins fastes où, malgré tout, on se débrouille toujours mieux que si l’on ne faisait rien pour soi. 

Pour votre entraînement personnel :
• Programmez-vous un temps au calme, sans interruptions – téléphone coupé - pour pratiquer les différentes techniques, d'abord pour vous les approprier, ensuite en privilégiant celles dont vous ressentez les bienfaits et qui vous rapprochent de l’objectif que vous vous êtes donné.
• Autorisez-vous à expérimenter différents moments, différentes durées, différentes combinaisons d’exercices afin que votre pratique personnelle trouve sa place dans votre emploi du temps. Si cela devient un véritable casse-tête, vous laisserez tomber.  En fait, il n’y a que vous qui puissiez savoir ce qui est compatible avec votre mode de vie. C’est la raison pour laquelle votre sophrologue peut vous aider à préparer votre entraînement hors séance, mais il ou elle ne peut se faire prescripteur/ prescriptrice de ce qui serait la dose juste de sophrologie pour vous. Et lorsque vous programmez vos temps de pratique, afin de leur réserver une place dans votre agenda, gardez à  l’esprit que cela peut changer avec le temps. Vos besoins et votre maîtrise des techniques sophrologiques vont évoluer entre le début et la fin de votre parcours en Sophrologie – en même au-delà.

• Privilégiez des répétitions courtes et régulières. Le Dr Chéné, l'un des principaux promoteurs de la sophrologie en France, expliquait qu' il vaut mieux répéter que faire durer. Permettez-moi une lapalissade : dans votre pratique autonome, vous serez, par définition, seul.e avec vous-même...  Vous ne pourrez vous appuyer sur la guidance de votre sophrologue. L’expérience sera donc différente. Peut-être plus courte. Peut-être un peu moins immersive, au moins au début. Peut-être… Mais le jeu en vaut la chandelle : c’est là que réside le développement de votre autonomie et c’est ainsi que vous franchirez les trois étapes majeures de la sophrologie :  découverte, conquête, transformation.

Je pandicule, tu pandicules, nous pandiculons...

06/10/2022

Je pandicule, tu pandicules, nous pandiculons...

La pandiculation consiste en un étirement bien spécifique de tout le corps, suivi d’un relâchement de cette mise en tension. Cela consiste à étirer les bras, généralement vers le haut, pendant que les jambes s’étendent dans la direction opposée. Le dos se creuse, la tête a tendance à partir en arrière, ça tire délicieusement la peau du ventre. Nous éprouvons parfois le besoin de nous tortiller un peu pour aller un poil plus loin dans ce déploiement de notre corps et en même temps, nous percevons suffisamment ce qui s’y passe pour éviter d’aller vers une contraction excessive.
Et c’est là le point intéressant, avec la pandiculation : c’est un mouvement instinctif qui correspond à un besoin physiologique et en même temps, nous pouvons en faire un moyen choisi d’entrer en relation fine avec notre corps. Ce double mouvement de tension-relâchement est un moment de connexion intéroceptive qui permet à nos muscles – et plus généralement à tous nos tissus mous -  de nous informer de leur état du moment. En d’autres termes, cela stimule la capacité de notre corps à faire remonter des infos vers notre moelle épinière puis notre encéphale.  Si ce phénomène a pour but premier de réveiller les muscles engourdis par l’immobilité, de les préparer au mouvement, cela constitue également une façon de prévenir le cerveau de ce retour à l’action. En d’autres termes, cela délasse et cela réveille simultanément. Coup double !
Le truc, c’est que ce n’est pas prévu pour être un phénomène conscient à tous les coups. Ce sera de toutes façons profitable mais cela n’améliorera pas forcément notre conscience corporelle . Par exemple, que nous y prêtions attention ou pas, la pandiculation permet d’activer un peu plus la circulation sanguine et lymphatique. Ceci dit, il est possible dans faire une pratique intentionnelle, facile à intégrer dans notre vie de tous les jours et aux multiples bénéfices. 


Comment en faire un moment de présence à soi ?
Commencer par choisir, mentalement, l’intention avec laquelle vous allez pratiquer : réveillez votre corps ? Délasser vos muscles ? Retrouver un niveau d’énergie juste ? A vous de voir. Cela prend quelques secondes tout au plus et cela favorise l’orientation active de votre attention.
Vous pouvez pandiculer allongé.e, assis.e et même debout
- En position assise, allongez bras et jambes dans les directions opposées.
- Debout, allongez les bras vers le ciel pendant que vos pieds pressent sur le sol.
• Laissez votre corps vous indiquer ce qui est le mieux pour vous, à ce moment précis. Si c’est de procéder pieds flexes ou en les allongeant jusqu’au bout des orteils ; mains déployées, flexes au poignet, poings fermés ou doigts crochetés. Laissez aussi votre dos s’arquer dans la mesure de ce qui lui est confortable.

Et si vous êtes dans l'incapacité de lever les bras au dessus de votre tête, suivez là encore les suggestions de votre corps : étendez par exemple les bras à hauteur de vos épaules et faites comme si vous poussiez les murs, ou allongez les bras devant vous. 
• Choisissez le schéma respiratoire qui va accompagner cette pandiculation
- Vous pouvez choisir de synchroniser ce mouvement avec un schéma respiratoire propre à la sophrologie.  Cette synchronisation est synthétisée dans l’acronyme IRTER : Inspiration / Rétention + Tension / Expiration + Relâchement. Inspirez par le nez (et préparez vos bras au dessus de vos épaules). Retenez votre souffle et  mettez tout votre corps en Tension en le déployant au maximum confortable. Puis quand c’est suffisant pour vous, Expirez par la bouche et Relâchez cette mise en tension. A la fin, laissez votre respiration revenir à ses modalités autonomes.
- Ou vous pouvez choisir de laisser votre respiration se débrouiller – elle sait faire. Il se pourrait bien que vous constatiez alors des similitudes entre cette synchronisation spontanée et la respiration sophrologique décrite plus haut. Ce n’est pas un hasard : le fondateur de la méthode était médecin et connaissait ces phénomènes physiologiques.
- Dans tous les cas, s’il vous vient l’envie de bailler, surtout baillez en grand, à gorge déployée, à vous en décrocher la mâchoire ! Cela détend et en plus, ce bâillement a la particularité de booster légèrement la circulation de notre liquide céphalo-rachidien
Après chaque pandiculation, laissez quelques secondes au relâchement pour se diffuser dans tout votre corps et pendant ce temps, restez attentif/attentive aux sensations que cela éveille en vous. Observer votre nouvel état. Ce temps permettra à votre cerveau d’intégrer ces nouvelles informations sensorielles et de mémoriser la nouvelle disponibilité de vos muscles.
La pandiculation s'avère donc facile à mettre en œuvre dans la vie personnelle, au travail, à l'entraînement afin de s'offrir un genre de reset. Elle nécessite peu de temps, n'implique aucun accessoire ni lieu d'exercice particuliers. Il est fort à parier qu'elle n'éveillera même pas la curiosité de votre entourage. Avouez que ce serait dommage de délaisser ce dispositif naturel si ingénieux. Puisque notre nature de mammifère nous y invite, pourquoi nous en priver ?