Valérie Gavaret - Sophrologie & formation
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15/12/2022
Autant le dire sans détour, les bénéfices des séances de sophrologie sont proportionnels à notre implication dans notre propre entraînement. Faire, refaire, améliorer, peaufiner… Notre vie regorge d’exemples d’apprentissages qui nous ont demandé temps, patience et répétition. La pratique d’un instrument ou d’un sport, nouer nos lacets, parler, écrire, ou même marcher ! Eh bien en matière de travail sur soi aussi, on devient compétent dans ce à quoi on s'entraîne. Instaurer une nouvelle relation à soi-même ne se décrète pas. Cela se construit, progressivement, dans la mesure de ce que nous sommes capables d'intégrer comme changements au moment de notre vie où nous en sommes.
Une certitude dans le domaine : attendre les circonstances parfaites est le moyen le plus efficace de... ne pas s’entraîner.
Comme la vie quotidienne nous sert rarement ces conditions idéales, autant apprendre à faire avec ce qu’elle nous présente. Faites ce que vous pouvez, même imparfaitement mais faites-le. Créez les conditions d'entraînement les meilleures possibles. Donnez le meilleur de vous-même et évitez de vous décourager – ou de vous dévaloriser – si le résultat n’est pas parfait. Il n’y a pas de perfection à atteindre. Les enjeux sont ailleurs : vous éclairer sur votre propre fonctionnement, valoriser les ressources qui vous permettent d’aller vers un mieux-être et développer des capacités pour aller de l’avant. Vous remettre en mouvement dans votre propre vie, en somme. Vous allez vous améliorer au fur et à mesure de votre pratique. Et même lorsque l’on est super-entraîné, il y a des jours fastes où l’on fait de soi à peu près ce que l’on veut, et des jours moins fastes où, malgré tout, on se débrouille toujours mieux que si l’on ne faisait rien pour soi.
Pour votre entraînement personnel :
• Programmez-vous un temps au calme, sans interruptions – téléphone coupé - pour pratiquer les différentes techniques, d'abord pour vous les approprier, ensuite en privilégiant celles dont vous ressentez les bienfaits et qui vous rapprochent de l’objectif que vous vous êtes donné.
• Autorisez-vous à expérimenter différents moments, différentes durées, différentes combinaisons d’exercices afin que votre pratique personnelle trouve sa place dans votre emploi du temps. Si cela devient un véritable casse-tête, vous laisserez tomber. En fait, il n’y a que vous qui puissiez savoir ce qui est compatible avec votre mode de vie. C’est la raison pour laquelle votre sophrologue peut vous aider à préparer votre entraînement hors séance, mais il ou elle ne peut se faire prescripteur/ prescriptrice de ce qui serait la dose juste de sophrologie pour vous. Et lorsque vous programmez vos temps de pratique, afin de leur réserver une place dans votre agenda, gardez à l’esprit que cela peut changer avec le temps. Vos besoins et votre maîtrise des techniques sophrologiques vont évoluer entre le début et la fin de votre parcours en Sophrologie – en même au-delà.
• Privilégiez des répétitions courtes et régulières. Le Dr Chéné, l'un des principaux promoteurs de la sophrologie en France, expliquait qu' il vaut mieux répéter que faire durer. Permettez-moi une lapalissade : dans votre pratique autonome, vous serez, par définition, seul.e avec vous-même... Vous ne pourrez vous appuyer sur la guidance de votre sophrologue. L’expérience sera donc différente. Peut-être plus courte. Peut-être un peu moins immersive, au moins au début. Peut-être… Mais le jeu en vaut la chandelle : c’est là que réside le développement de votre autonomie et c’est ainsi que vous franchirez les trois étapes majeures de la sophrologie : découverte, conquête, transformation.